1) On dimensionne le réseau de transport d'électricité à la pointe de consommation maximale.
Trop de demande sur le réseau d'eau ? Moins de pression pour tous. Trop de voitures sur le réseau routier ? Ralentissements et bouchons. Trop de demande sur le réseau électrique ? Coupures, délestages, ....
2) On dimensionne pour que tout fonctionne encore si une ligne fait défaut.
Du coup, il y a plus de lignes et de "capacité de transport" de l'électricité que les besoins réels.
En Haute-Durance, la pointe maximale est située vers 4h du matin, une vingtaine de nuits très froides par an lors de la fréquentation touristique maximale en station. Cette situation est largement due à une absence d'adaptation du mécanisme des HEURES CREUSES à notre cas particulier.
Pointe évaluée à 230 MW à l'horizon 2025, sur base d'une population augmentant de 1% par an et conservant les mêmes (mauvaises) habitudes de consommation.
Evalués à 70MW en pointe, mais pas de courbe de charge fournie . On a donc une estimation de "combien" mais pas de "quand". Or c'est bien la consommation en hiver, à la pointe, qui compte pour dimensionner. Rien dans l'étude fournie ne l'indique.
-20 MW d'économies d'énergie et d'augmentation de la production intérieure d'énergie renouvelable... c'est peu.
Réduction intelligente de la pointe ? NON.
Stockage ? NON.
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