A Paris en 1889, un arrêté municipal impose l'enfouissement pour raisons de sécurité !

 Systèmes de câbles électriques souterrains à Paris en 1889

 Dans Paris, future "Ville Lumière", le courant alternatif s’impose et le paysage urbain se modifie. Les murs des immeubles se couvrent des fils du téléphone et de l’alimentation électrique dans un réseau d’autant plus touffu que chaque compagnie a ses propres lignes qui viennent s’ajouter à celles des concurrents.

Une telle anarchie ne pouvait que provoquer des accidents. En 1889, les lecteurs de la revue La Nature peuvent lire le récit d’un accident effroyable à New-York. Un employé des télégraphes monté réparer une ligne se trouve pris, comme dans une toile d’araignée, dans réseau alternant fils télégraphiques et fils d’alimentation électrique. Il est littéralement carbonisé devant plusieurs milliers de spectateurs impuissants. L’auteur de l’article signale qu’il ne se passe pas une semaine sans que de tels accidents ne se produisent à New-York. En dix huit mois huit personnes ont ainsi été tuées par des fils tombés à terre et dix sept autres ont été grièvement blessées.

 

La solution serait naturellement des fils enterrés. C’est la solution qu’impose le conseil municipal de Paris pour l’ensemble des compagnies qui s’activent à éclairer Paris à l’occasion de l’exposition internationale de 1889.



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